MONS CAPITALE CULTURELLE

Du contact avec notre univers jusqu' aux réflexions du monde des humains, la pratique de l'art nous élève au delà de l'animal.

Le message étant une part importante de l' oeuvre et de l' expression, il est présent dans chaque travail et emplit celui - ci du flux de la vie

SPIRITS / PLANETS

All along, it seems to go, you don’ t know what you ‘ve got till it’ s gone.... Aurais- je eu le temps de voir passer les moments magiques créés par nos vies. En dehors les mondes tournent, en nous, nous traversent et nourrissent l’ esprit, les mouvements de l’ esprit collé à la moelle qui nous maintient debout, en vie un court instant. Papillon de jour, papillon de nuit, papillon rieur. Je vois les mondes, ces choses très parfaitement construites qui font les hommes plus forts, ici. J' écoute la poussière de tes pas qui tombe entre mes rêves éveillés. Trop de temps. Parfait. je reste parfait. Je mens. Parfaitement.

 

INSTALLATIONS / EXPOSITIONS

Falaen

L’or est partout dans cette partie d’univers, comme une peau plaquée sur le passé, sans même le camoufler, à l’image de notre brillantissime société occidentale au sommet de l’évolution, où les dieux du nouvel ordre mondial ont jetés les restes de Midas sur l’ autel de la consommation. Le souvenir n’existe plus. Tout se reconstruit par la matrice organique du désir. L’histoire du divin mêlé au malin sous forme d’énigme vous invite à plonger dans ce qui nous reste de croyances reliées à la chair et aux désirs.

“...Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne vienne, que votre volonté soit faite sur terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,  et pardonnez-nous nos offenses, car nous ne pardonnerons plus jamais à ceux qui nous ont offensés...”

DESTROY ALL THE MONSTERS

Séries de travaux sur les agissements des bandits politichiens à la solde de la finance, des misérocrates n’oeuvrant que pour l’accaparement et en rien pour un projet de société (cfr François Gemenne), des discours schizophrènes, du rejet de la plus élémentaire morale et de tous les droits, qu’ils soient des travailleurs ou des droits humains, particulièrement face à la venue de migrants provoquée par les guerres qu’ils ont eux mêmes fabriquées et vendues au détriment de sommes qui seraient tellement utiles à l’état et à l’éducation.......

 

LA DIRECTIVE

Le "directive " est un détournement léger d'un des innombrables et discrets documents édités par l'EU avec l'arrogance caractéristique des individus peuplant le Caprice des dieux. Le tableau principal est une photo de migrants aux visages rayés à même la toile, comme pour effacer leur personnalité. Ce tableau a été percé par les balles d'un fusil faisant dégouliner du sang synthétique représentant la manière dont sont traîtés les êtres tentants simplement de fuir les conflits et de retrouver une base de dignité humaine

LUMIÈRE DIVINE

La lumière est divine en elle. Elle éclaire et montre le chemin à suivre. Que chacun en tire les bonnes conclusions....

FÉMININ SACRÉ

Travail artistique et sociologique réalisée avec Thomas Piperidis sur la condition toujours réelle de la femme dans notre société patriarcale. Même si l'occident se targue d'une égalité des sexes toute relative, les différences et les réactions primales en certaines conditions font resurgir des comportements surprenants lorsque les barrières des interdits sont abolies. Musique par Chateau Lamotte.

L'EAU EN LARGE

Les abysses, le fil d'Ariane, le jour des grands brûlés, le monde des hommes, le monde de ceux qui savent tout en le disant très fort pour oublier qu 'ils ne savent rien. Et oui on ne sait toujours rien des fonds marins, et pourtant on chie dedans depuis des siècles.

DJATE DE BITE

En borain, une tasse de café se dit une "djate de bite". Cette appellation caractérise l'accueil et la chaleur du borinage et qui furent transmis par nos grands parents, les gueules noires. La djate de bite sont des paquets de café qui sont étiquetés en borains et transmettent diverses histoires du terroir avec la bonhomie et le plaisir de la simplicité. Cette exposition a également été labellisée Royal Franc Borain.

EN VISAGE

Regarde moi bien. Ai-je l'air normal? Anormal? Mal? Non oui, je vias bine. Belle est la vie. Les visages se croisent. L ‘espace maquillage comme autel détourné à la préparation des masques sociaux pour être et rester les plus beaux, les plus intelligents, les plus selfistés, les plus immortels dans l’ opulence des faux semblants et des vrais médicaments.

SOUS LA  LUMIÈRE DE DIEU

Retirées du monde, vouées en principe à la chasteté, les chanoinesses étaient assujetties à l’obligation de vie commune. On sait qu'elles vivaient ensemble dans un espace clos (l’encloître ) et y avaient un dortoir commun. Sans être astreintes, à proprement parler, à prononcer des vœux spécifiques, elles étaient tenues à certaines pratiques... L’obligation de résidence dans l’enclos devait d’une manière générale subir de graves entorses. Issues de la noblesse et menant au départ, avec leurs parents et amis, la vie de château, les chanoinesses s’absentaient souvent du monastère. Si bien que les dames aînées qui dirigeaient l’institution s’efforcèrent d’y mettre bon ordre.

A quoi pouvaient bien penser ces jeunes et moins jeunes femmes la nuit dans ces grands dortoirs, le jour, dans cet enclos de Dieu. A quoi pense le monde? .........aux cieux et à la dématérialisation du corps pour libérer l'âme divine.

 

Philippe del Cane / Casa Lamotte